On a prend que le flocon blanc est manipulé, protégé, réglementé de sa culture à sa mise sur le marché. Le constat est parfaitement résumé en page 295 :
- Aux USA, l'Etat-providence subventionne sans vergogne ni logique économique
- En Ouzbékistan, l'Etat producteur, le coton première affaire d'Etat.
- Au Mali, proche du Kolkhoze par manque de structures efficientes
- Un Etat "paléosocialiste" à l'image de l'Egypte car fidèle à la réforme agraire voulue par Nasser où les exploitation ne peuvent dépasser 25 hectares.
-Un Etat minimal, à la Brésilienne
-Un Etat maximal avec la Chine
Il est question de la compétitivité des pays aux méthodes de culture et de traitement dissemblables. " D'un côté, le gigantisme, la mécanisation. De l'autre, des lopins villageois cultivés et récoltés en famille, à mains nues. Deux univers que rien ne rapproche, sauf la compétitivité."
Erik Orsenna se fait critique et même poète tout au long de son voyage aux pays du coton.
J'ai dévoré ce livre !
Tatiana
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